samedi, mars 04, 2006


Vivre livre


Si la littérature juge un mensonge,
L’éclat noir de l’encre est un mirage.
Garage des névroses.
Et un jeu de l’engrenage du je.

Conscience réductrice.
Phosphorescence de la présence.
Pas de table rase,
pas d’appel
et donc pas de réponse.
Au sein de la pluie ne réside aucune douceur.

Le langage fixe l’âge.
Ecrire, c’est tué,
tout comme lire.

A ceci près
que vivre se livre.

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