lundi, janvier 30, 2006

ATTESTATION SOUS X

ATTESTATION SOUS X

BISSECTATrahison de geste



Nano-geste assassin,
Parce que véritable,
Exécution du masque.
Marque.
Gloups !
Tête-chercheuse sur fourchette
Comme au premier téton.
Ce n’est pas dire non.
Le bout du nez flèche,
Offrande de gorge,
Soumission rassurante
A la douceur des muqueuses.
Proche prière.
Opérette de la construction oppressive.
Omission sur délation.
Ne jamais oublier de se manger.Oralité



Alors les mots chutent…
Irritation à la goutte de l’évier.
Et s’avance la main,
Qui d’un revers volontaire dégage tout sur son passage.
La main s’épanouie en quête.
Merlin… Bec !
Il peut s’y poser :
Un baiser,
Cinq ongles,
Une mèche de cheveux,
Deux plumes,
Le souffle.
Plomb à la rétractation.
En excuse de fumée.
Chercher le ciel
Et prouver l’existence de sa propre bouche.Soirée



- De fatigue déposée de-ci de-là.
- Chaleur dans la cellule noire.
- Les yeux mi-clos en gage de carnage.
- Savoir le salut des extincteurs chimiques.
- L’autre m’endêve au plus profond.
- Jeter mon âme au brasier funéraire de la télé.
- Je baise avec les coussins du canapé.
- Pas de faim : trop de vaisselle à faire.
- Changer d’humeur à chaque CD.
- 2h du matin, je me réveille et cherche mon lit.

Pardon ?



- Ce jour là-
- L’oubli en toute impunité-
- Des maux se dévoilent dans l’affirmation-
- Cela ment sur moi, pour se dire vrai-
- Tendre cravache-
- Martinet clouté ?-
- Toutes hirondelles crucifiées-
- Avec Don Quichotte-
- Avec humiliation-
- SALOPE !-
- Le diable salut de son chapeau-
- Il dit : Pardon !-
- Maladie chérie-
- A table, le cyclone se régale toujours-
- J’accommode ta merde-
- La boule du soleil au cœur-


T’aimes



1. La théorie des reflets.
2. Coin et verticalité.
3. Un homme sur banc et deux portables.
4. Coïncidences à quatre voitures.
5. Etablir son propre contact.
6. Savoir un jour pour vivre.
7. L’échelle, douce, des souvenirs.
8. Au miroir de l’écran, la mélancolie.
9. Les enceintes ont froid de toi.

Cousine à l’obsession



Raphaël est mort à ma place,
Par passion obligatoire de père.
Aussi longtemps que tu voudras,
Prend soin de toi : le message de Mémé.
Pas de budget aux émotions.
Et pas de cœur carré au sous-sol.
Rappel automatique, personne en ligne.
Une bosse au crâne témoigne.
Des rides sur répondeurs.
Vous n’avez pas de mais, sages !
Fleurs incrustées à la vitre.
Incroyable bibliothèque de l’instant.
Technologie surnaturelle.
Entendre et voir l’interstice.

Suspendu



- Goéland suspendu au nuage.
- L’excuse d’un moment indescriptible.
- Fantastique est l’écrivant.
- Ecouter le vouloir.
- Squelette architectural glacé.
- Cassette pilleuse du signe.
- Blanches vitres et confort mensonger.
- Eviter le crash après patience.
- Trois apparitions assassines.
- Allo ! les salauds bien malsains.
- Célébrer des retrouvailles sur l’immaculé.
- J’appuie sur la touche.

Célébrer


Rien d’autre,
Est-ce à dire ?
Par partition sanguine,
Symphonie terrienne.
Parvenir.
Entrebâiller.
Pas comprendre.
Marche anéantie.
D’un feu enjoué,
Braiser des balbutiements crépusculaires,
Qui sauront taire la mégalomanie de l’avant.
Fusion sexuelle funéraire.
Mais rites à triques.

Template



- Le temple est en soi, pas de con.
- Mon volubilis va de l’arrière.
- Des chaussures fixent leur barrière inutile.
- L’automatisme à grande gueule.
- Avoir le courage de prendre soin de ses horreurs.
- Cernes attestation spiralise la vie.
- Dormition maligne à l’océan du haut.
- Un rythme tousse trois fois.
- La télévision a oublié de brûler.
- Et croire en l’autrui en nous.
- Surfant sur le soleil visionnaire.

Sérotonine



Découpure * Argent tubulaire * Là * Pour de rire * Moins un * L’archange se cache sous la fange * A base * Crâne transparent ainsi * A la tige du charme, durant * Dévore * Lagune donc * Passionnément * Pas du tout * Basculer des piaules partances * La sirène de l’ambroisie est trop valide * Androstérone suintante * Et vomir, en dormant *

De justesse



- Nettement la croix-
- Chat noir et blanc-
- Morceau de rue-
- Vision périphérique activée-
- Proprioception au dos, au passé-

Long murmure de la post-aurore, cristal globulaire ;
A quoi répond le frigidaire ?
La projection des feuilles, l’encre au papier, là.
Toutes formes d’armes sont des déclinaisons de mots,
Tout au plus, un jeu, une survie, une bonne blague…

- Deux buissons salvateurs-
- Un continent s’élance dans le ciel-
- Pluie de météores-
- Coulée de lave-
- Gemmes bleus, étonnamment, creux-

Ton



- Est nacre et l’escargot sur le bâton de pouvoir.
- Illumination en partance du sol.
- L’œil voleur de Picasso au Népal.
- Démence tire sur les reines.
- Vidé, le biberon de l’espace attend.
- Ouvre-toi par psychés interposées.
- Vue diffuse, diluée au grand calme.
- D’oghams emperlés, la caresse cosmique est certaine.
- Rollier au cœur sur la couronne du dieu.
- La promesse sacrificielle en transmission de frissons.
- Voilà, c’est tout : l’œil de l’œuf au bout du St Axe.

Rue de l’étoile bleue



La rue de l’étoile bleue
Pointe le passage 75.
Une éclipse cérébrale s’y est installée,
En triangulation ventée.
Chant par amour onirique.
Et pousse !
Pousse, les nuages à travers la nuit.
Tu les as bien vus ?
Des centaines de ciseaux,
A d’autres :
Des chandeliers et des miroirs.
Un énorme 9 à la droite du moulin aménagé par la dame colorante,
Rue de l’étoile bleue.

So….



En fait,
Ce que nous attendons est toujours là.
Sûrement trop près.
Le vent le sait.
Le temps le cache.
Diffus, le nuage écrit le sot brillant.
Arc-en-ciel diffamant le spectre.
Phrases hormonales.
Fréquences à tête chercheuses.
Mais, avant,
Pour l’après,
Il faut s’amuser à ne pas moins, pour plus.
Des filaments filtrent le néant aimant.
Syntonisation.
Passage photonique.
Sûrement une morsure d’éclair…

BOUH ! BOOT !

Boot que dalle,
est fatale la boucle
répression mousseline nivale,
en ciel lactaire,
anse vague, mouvante,
fredonne la douce nécessitée.
Tête absorbante et absorbée.
Fente la contemplation,
pas de parc à la frénésie
et pas de loup au passage,
du pic, à la triangulation.
Bulles serviles sur métrique,
quasi-effervescente d'une absence nominée.
César erre sur les trottoirs, sous les sodiums.


CALCIUM

Moelle-moi,
un temps...
disait le passage.
(à l'intérieur).
L'étalage des cerfs sur la route,
diffamation par arrachage de datura,
au rond-point.
Sucer, inévitablement,
de droite à gauche,
l'effarement d'une conscience à peine audible à l'alternance des feux de croisement
les clous sont au plexus,
ce que la plaie est à l'âme :
calcifier

Thé mort

Cé to mé té nor mé men bète
norme a-cétone me trône même
morale a-tone brèche-moi !
ton mon bat ce comme.
moi le ron tonne et brème le D
et mon S mène à maman.
Émoi rote ta batte
ici, c'est maintenant possible
pet blème du tome à venir
tricher : c'est tonner le ténor même en bête

CECI

Le sel, mère, à moi bascule.
Y mettre la rime frissonnante,
tout, comme le poisson confiant.
Capitaine cadavre, flambe !
Importuner l'impôt sur la connerie
en ultime tradition,
en gage,
par esclavage.
Esclavage donc, et le noir miroir
s'estompe face à l'iris,
si souriant...
donne-moi l'envie de fuir
afin que la victoire ne triomphe.
Trop de sushis.
Pas assez d'oeuf.
Mène le cristal au soleil
des marées retenues,
tel est mon sang.
Abreuve.

Dessin

ssin
ssin
ssin
ssin
ssin
ATACK
lac opaque
smile à crocs
LOVE
VLOUM
avec le vent !!!
pas décevant...
ça t'encule vraiment !
Viens voir maman
SEINS GROS DROME
p.s. : je vous... tous ! (Re p.s: avec mon gros clito)Exe.trottoir



– La mandibule de l'ampoule craque!
– Téléphone tonne 2 fois et puis: plus rien.
– Secteurs défectueux à cause de vos merdes.
– Des walkmans d'adolescentes vierges à insérer.
– Une magie est dans la mémoire initiale.
– Le petit train est un malin, cheval de Troie, va!
– Sage poste au chemin d'accès assassin.
– Et dans les cartable-bolides des bombes.
– Cathodiques seront toutes frustrations soulagées.
– Filtrez-nous vite car le vent arrive.
– Qui si ce n'est vous, peut prédire l'instant d'après.

Commissions


Aube à potentiomètre cosmique,
à la nique de ... (Héhéhé!).
Parfois des diffractions parenthèsent le sourire de l'iris amnésique par autorisation.
Mais la datura veille...
Chemin des asphodèles, deux elfes attendent.
Dans leurs bourses: moultes plantes mystérieuses
et des escargots sauvageons.
Coudes et accoudés,
le compteur électrique les surveille.
Je renifle à travers la vitre,
agrippée au volant:
un chien m'indique le chemin.
Faucon + Buse + Poule faisane + héron cendré.
Un crapaud me fait une éjaculation faciale.
L'élingue de la nuit a prit feu.
Mâchoire électrique et perte de conscience.
Dans la tanière, moi, te piste avec grande faim.

Amour armorial



Céréales harmonieuses durant
créature invisible, sans membre et universellement voyageuse.
Dis bonjour aux battants!
Folles seront les serres de la négligence.
Déjà, leurs ailes de feu s'apprêtent à nous couver.
A quoi bon si ce sont des oeufs pourris pour la plupart.
Psyché armoriale au même titre
que sourire carnassier.
Aimer en général est le slogan d'une longue ligue de faussaires.
Mais,
Je m'évente en adoration pour vous
et rien que pour vous.


Gachi


Gâchées sont les chaînes
au sommet de la langue noire.
Le temps de dire est bien trop long.
Sans compter celui qui le précède.
Ce gâchis enflammé,
cette sur-somatisation luminescente,
à l'ordre du trottoir,
son droit,
son angle...
Sacré flamboyant aux viscères plastiques,
encore des fréquences qui grossissent la masse du mi-nuit.
Attente gravitationnelle.

IRIS



Taire façonne des masques
Je se coutume par absence
L'impossible est vérité
Rien dans le crâne
La merveille est vérité
Susurrée au sein obscur
évidée dans le reflet métallique
Faire se cache souvent sur taire
dépôts de calcaire et couches glacières
Les Iris tiennent aux fers

Sel



Planètes gustatives, durant...
Durant frémissement des parois, dedans.
Ce n'est que de lire sur l'émission mouillée,
Percussions lancinantes, à coups sûrs, lascives,
qu'incantent et déchirent des creusets aux cimes électriques.
Toujours personne dans le masque.
Seules les ondes et ta propre présence
prédestinent les saisons.
De sel est la leçon.

Oeuf



Avise * Nid de feu * Vif an * Clause à clause et trou d'hypnose * Lacter * Césure à ce point * Objet : A chaque fois, un endroit * Ouest présence se décline, décime la pression de l'iris * Prête pendant * L'officine en sueur * Vibre encore * L'aile est là * Au point de fusion prénuptial * A la salive des flammèches * Par la parole de l'oeuf implosé *

Pétale-minute



- Le serpent sur la pointe de sa queue.
- Prélassement omniprésent.
- Flancher de façon imperceptible.
- Dieu au bout de la cigarette.
- Des conforts s'incrustent, doucement.
- Un artisan à la seconde s'épanche.
- Beurré avec ce pain corpusculaire.
- la mère en prières délétères.
- Frôle la commissure des fesses.
- Au miel d'une confiance quotidienne.
Présence



9. Barrage globulaire sur plasma stellaire.
8. Sucer la mèche au milieu.
7. Peut former un gant à l'axe.
6. L'ennemi adéquat scotché au coeur.
5. Risette carnivore à l'aurore des pistils.
4. Membres qui élèvent le ventre.
3. La grammaire surfe sur sa propre cyprine.
2. Cette langue câline et à tête-chercheuse.
1. Savoir en premier, ne jamais être seul.
Frottements



Voilà !
Ce n'est jamais ici.
Se câble la matière entre deux blocs de chair.
Ejaculation tardive.
le glissement.
Sur chanson de muqueuses mouillées.
C'est pareil aux viscères.
Fume l'ange à quatre pattes.
Braise au bout.
Frottements fructifères et sirupeux.
Des images se chassent.
Gouffre et kaléidoscope.
le gel se grise et pique le rose.
Mon doigt a pénétré la bouche.

3 Grues



Les 3 grues sont alignées dans le vent.
Le vent fonce.
La grande hémoglobine crache au-dessus du bitume.
Cellules anti-connexion.
Encore le même bouchon au même endroit, au même moment.
Et la carte qui change tous les jours.
poussière permanente.
Mais les nuages sont déjà roses.

Alkali



Gnomique à lutiner au clito qui pulse.
Vos démocraties comme autant de masques.
Pique.
Eclair.
Détachera le long d'un instant
la cavité sauvage, bien sur inconnue.
Les jambes pleines de magma.
Alors que les viscères arriment la lave.
Géographie se tisse et se balance de seconde en seconde.
Au nom du néon.
Des sénateurs précipitent la soude et la graisse.
In hoc signo vinces.
De.
Bouilloire.
De ?
Alkali.

Echos à plat


Des points,
des carrés,
des lignes.
Alvéoles, avec, alors.
Le grand cercle se bissecte.
Déambulent les insectes.
En permanence l'ombre indique.
Du nombre, s'étirent des chapes grises.
Actes en échos perpétuels.
L'espace se déclenche.

Verbe vespéral



Une phrase stellaire s'égrène dans le ciel,
dans le ciel sera piquée la glace,
sera piquée la glace derrière le globe noir,
derrière le globe noir, quelques dimensions se cachent,
quelques dimensions se cachent en tressant le néant,
en tressant le néant un sifflement se triple,
avec le vent.
Ce trip n'a pas de point statique,
point statique n'était la dite explosion,
la dite explosion répand encore son lait,
son lait dénonce ainsi le passé,
ainsi le passé tire sa langue,
sa langue oubli de verbaliser,
avant.

Voie



Et voilà que les nuages cèdent sous nos pas.
Des sanglots, éclos au décès.
Une résurrection pour le cercle en ciel.
Les chants en rideau rouge à l'horizon.
S'évanouir apparaît alors comme une promesse,
cela susurre,
accompagnant le cri de créatures à peine imaginées.
Une grosse grêle se produit.
Charme grinçant et fugace d'un instant.
Le jour, oui, à bout de souffle.
Flûte le frisson crépusculaire en écho au merle.
L'offrande est insinuation des mystères de l'air.
Un doigt après, l'extase suit, dissimulée à la commissure des lèvres.
Le bruit que je fais est sur vos bouches.

A résilier



- Ces homme-lectures à ficher.
- Ordre x 10.
- Entrée en station privée.
- La vérité est une vision sur l'écran.
- Autofellation incessante.
- Ménage toujours.
- Payer en monnaie d'âmes l'horodateur.
- Grande forme du gouffre.
- La constellation des scalpels.
- Encager mon frère le scorpion.
- Nourriture = Merdes d'araignées.
- La charpente du désir suinte.
- Douceur du parfum des menstrues maternelles.
- Pulsions futures programmées.
- Des lettres palpables au pouls de l'univers.
- Votre contrat est un témoin taquin.
Surf salive



-------------------------------------------------------------------------------------------------------------Le gel en poupe--------------------------------Eclat sonore sûr--------------------------Dans ma maison------------------------------------Tout--------------------Est-----------------Rose-----------------------------------------------Mon oeil horizontal--------------------------Saliveeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee-----------Longuement----------------------------Je vis doucement seule-------------------------------------------en nappes contemplatives-
-------------------------------------Prendre--------------------------------Comme la neige-----
-----------Prendre--------------------------------------------Un son pour toucher--------------
Parotides----------------------------------Glisse l'ongle------------------------Symphonie----
------------Stupa montagne-------------------------------Echo----------------------------------
----------------------------------------Incarner-----------------------------------------------------
L'ange avertisseur--------------------------------------------------------Grammadion---------
--------------------------------Rétro-enclos--------------------------------------------------------
---------------------Jet de gants-------------------------------------A la fenêtre-----------------
L'hostilité du noir-------------------------------------Décide------------------------------------
-----------------------La fenêtre---------------------------------En son sourire-----------------
--------------------------------------------Vision-parapluie---------------------------------------
Croissance vivante du miroir--------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------Corps absous------------------------------------------
-----------------------------------------------Entrebâillés------------------------------------------
-------------------------------------------------------------------------------------------------------

Table



7h43- Attention, je fais le journal de la mort.
7h44- Chantonne, décervelé, là où ça gratte.
7h44- Voir peut-être et danser devant le reflet.
7h45- L'instant sans fin à l'extase des papilles.
7h45- Dodeline, la tête en quête de tétons.
7h45- Indispensables...
7h46- Un balancement, puis un mur qui empêche le pinceau des regards.
7h46- Vitamines et fer en flash.
7h47- Une cavalcade de doigts devant le carré de lumière répond au crépitement des céréales.
7h48- Des deux coins, le lapis-lazuli décide d'apparaître avant de laisser place.
7h49- Une crampe invoque le froid.
7h49- Cascade de pétales de chocolat jusqu'au bassin lacté.
7h50- Les mains mangent.
7h50- Ce sont les ombres à peine écloses qui donnent le signal à l'iris.
7h51- La table se garde le temps de dire à la mère du livre, la tonte honteuse.


Presse



Dans l'état actuel des choses,
l'empreinte du cercle de pierre
demeure le socle des branches à boules.
Horizontale est alors la lumière.
La naissance solaire est mûre.
Musique aux mots et souffle enraciné.
Un dôme s'adonne au crépuscule.
Des babils passent.
l'horloge pulse.

A Que



------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Lave au ventre------------------------------------------------Bulles jouissives------
-------Le passage est déjà fait--------------------------------Sous------------------------------
------------------------------------------L'étreinte de l'attente amiboïde------------------------
----------------------------Caresses sur cahier----------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------------Mamelons directs----
--------------------------------Je suce mon stylo--------------------------------------------------
------------------------Etire le désir----------------------------------------------------------------
Nerfs en nasse-------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------------Peut-être un cri?-----------------
----susurrer le signe de l'assassin----------------------------------------------------------------
--La mouille au milieu-------------------------------------------------------------Serre--------
-----------------------------------------------------------Glissade circulaire---------------------
---------------------------Des pas--------------------------------Puis-----------------------------
------Peau----------------------------------------Le doux feu à l'interieur----------------------
-------------------Métrique aux échos qui giclent-----------------------------------------------
-----------------------Plane le parfum séminal sur la page-------------------------------------
----------Dispose---------------------------------------------------------------------Des traits---
---frénétiques à tous les orifices--------------------------------------------Etranglement-----
-------Coups de reins--------------------------------------------EXPLOSIFS------------------
----------------------------------------Les clapotis du miel---------------------------------------
----Coulisse!-------------------------------------------------Que je jouisse X 14---------------
-------------------------------------------------------------------------------------------------------Aurée



Au fin fond de l'humus,
la rumeur couvre une verticalité crânienne,
évocation aurait dû prendre son nom.
Moite et moite, bien plus que la source est dite glane, germe la gerbe syntonique carrefourée à l'indice des cornes.
Virgules d'air.
Des feuilles de pierre parlent encore.
La reliure est incertaine.
Or, se stockent des T.O.C,
autant d'échos de troncs à troncs,
fablés de fissures verbalisantes.
Surfacent des sens à la résurgence des fréquences.Dune



En rapport externe se place la méduse,
de façon très générale,
mais,
peut-être matérialisée,
au moyeu de la roue,
parfois sans voir,
l'instinct étant donné,
la dernière moitié préside aux labours obscènes.
Toutefois,
des points dans l'espace,
à la seule séduction des apparences,
principielles car linguales,
abdiquent la bissectrice identitaire.
Il est question de gueule.
Car elle seule peut franchir impunément l'archétype du récit,
son désert sablé de désirs.


Dam



Canicule avorte * Par le centre * Des survivants enfilés à la dure, des ans * Durant * Héliaque * A la pelote * Au pénis * L'osmose chose le gros rond * Vers * Dont *Mon banjo bande sa crinière * Demain * ses volutes fleurissent en cris * Mains qui mâtent * Verge * Et esses salive * C'est députer l'e.meute * En * Brame * Car * Un meilleur mélancolique tisse la parcimonie du dam * Mais * Mon * Terminal doublé sur quinquennat * Source l'arcane * Au-dessus * D'une poudre * En provenance d'iris larmoyants *Sylvain



Je suis là au coeur du champ.
Me borde la rivière.
Me borde la lumière.
Me borde l'horizon.
Les herbes m'ont invité à les caresser.
J'attends, à l'angle, une ombre charmante.
Elle arrive.
Mes fluides fusionnent.
Nous aurions pu dire le bonjour, si nos sourires ne nous élevaient pas.
Le ciel l'a rendu.
Et à mes côtés, il s'est couché.
Le soleil me fond.
Je suis le pont, je suis le pont, dis mon souffle.
La terre me prend.
Il a la lune dans une main,
dans l'autre, mon extase.
Et tombe la présence...
...Dans ce noir tourbillon de cailloux...
L'Est errance.
Je suis là au bout de la touche.
Oindre


----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Les crocs plumés--------------------------------------En neige--------------------------------Duvètent---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Les petits toits------------------------Je lèche ta paume--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Aux pieds------------------------------------------------Croupe---------------------------------------------------------------Libation-----------------------------------------------------S’être à toi----------------------------------------------------------------------En loi de foi, quoi-------------------------------------------Moi pas------------------------------------------------------------Crache cravache !--------------------------------------------------Le lait est en fièvre---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------A l’endroit------------------------------Rétro parfum vampirique---------------------------------------------------------------------------------------------------------------Mirliflore-------------------------------Est------------------------------------------------------------------------La vitrée stellaire----------------------------------Onctueuse---------------------------------------------------------La coulée---------------------------------------------------Perlée en filet---------------------------------------------------Et bave la touffe----------------------------------------------------------------------------------------------------------En flaque ----------------------------------------Les griffes-----------------------------------------------------Abreuvent la moiteur des lits----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------



Saint titille



------------------------------------------------------------------------------------------------------------La lèvre------------------------------------Est------------------------------------Fuite-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Pluie de poudre-------------------------Givrée-------------------------------Au cœur-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Sur l’affleur---------------------------La veine-----------------------Sera diamantifère--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Miel----------------------------------A la caverne----------------------Luminescente-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Les soupirs percutés-----------------En reflets---------------Où miaule la jouissance--------------------------------------------------------------------------------------------------------


C’est l’heure



1. Le soleil a été mis aux arrêts à la dernière larme céleste.
2. Tout affront est un échelon graduant la cruauté.
3. Torture-culture et un miroir à rebond.
4. Se rendre compte que la croix est dans la bouche.
5. Sections à sectionner sans cesse, si !
6. L’insinuation sur angoisse décapsule le cœur.
7. Foi, foi à soif de bon sens sans raison.
8. C’est la carte qui décide de l’objet, l’objet n’a pas de place.
9. Au sein du souterrain, j’ai vu la terre se terrer dans le taire : c’est l’air.

Vernal



- Débâcler un claquement lycanthrope.
- Digital épinglé au photon.
- La cloque est un dôme luminique.
- Ce qui fait sens fossoie la cohérence.
- Et tout saigne en œuvre ambivalente.
- Au service, l’aboyeuse fond l’écho.
- Les habitudes prostituent la spontanéité.
- Là, ici, à ce moment précis que tu oublies.
- J’ai adoubé mes lèvres au nom de la faille.
- Il faut tringler le pan de la catin urbaine.
- Sur la table, une tondeuse cherche les nuages.
- 7h77- Une seconde vient se moquer des satellites.

Décompte pleurnicheur



… L’heure pleure…
S’épanche la caresse chasseresse,
dans cette certitude du nulle part où être.
Un décompte…
Au hasard du gel et d’une fameuse joie castratrice,
les limites en masques,
en cascade,
avec la complicité de la lumière,
survivent sans prières.
Le témoignage de la marge accentue les circonstances aggravantes.
Crier dans le vide, en silence, avec comme seul espoir une solitude forteresse.
… L’instant s’assèche…


Voilà une seconde !



Tiens voilà une seconde !?
Cela exclu les peines,
et avec le mensonge pénal,
ainsi vient la fin de l’humanité.
Une nageoire caudale,
une vague caressante,
dis nous sauver…
Songe, tout comme à l’utérus.
Est-il un monde ?
Est-il un monde défini par l’humain digne de ce nom ?
L’amour aux ailerons frôle l’espoir d’une douceur infernale.
La douce heure a prit son ticket à l’anpe.
Des songes sur le bûcher implorent notre pitié.
Mais la sentence de l’indifférence
pollue par simple inconscience.
L’adulte a perdu l’enfance.
L’adulte a honte de sa prostitution,
mais l’oblige à sa descendance :
Le temps agonise.


Non



Petites filles et petits garçons : Tous formatés.
Donnez votre joie.
Donnez votre trop plein de vie.
Car il vous faut être des produits.
Vous serez des objets, prêt à servir à tout.
Qui vous sauvera ?
Pas l’amour en tout cas.
Avec un entonnoir, on vous gavera de choses dont vous n’aurez aucun besoin.
Mais, au moins on sucera votre énergie vitale.
On sucera aussi vos rêves,
car ils seront falsifiés afin que vous obéissiez,
afin que de faux jouets remplacent vos songes
et que vous quémandiez l’aumône à ce qui vous dévorera
tôt ou tard…
Alors vous deviendrez des produits de consommation.
Hélas on ne se révolte pas contre l’obligation du pseudo bon.
Qui peut dire non ?
Retourne t’en !



Les coups de lanières, martinet, cravache,
Ça fait mal,
mais ça ne détruit pas.
Le bain moussant en sang,
les lèvres de la plaie,
le tendon,
ça fait mal, mais ça ne détruit pas.
Un mail pour ordonnance de séparation,
L’appartement vide à la sortie des urgences
et un coup de fil qui exhorte à la réflexion,
ça fait mal,
mais ça ne détruit pas.
Se coltiner une grosse parce qu’on est moche,
passer sa vie sur des sites de cul
et écrire pour avoir la chance de fourrer sa bite quelque part
ça détruit pas,
mais ça peut faire mal.
Reste à lécher l’anus des puissants,
en espérant qu’un jour ça leur donnera envie de fister
et qu’ainsi l’enculade cosmique se dira : écriture.

Invasion



Invasion.
Jamais votre société ne vous aura emmenée aussi près de l’enfer.
Internationale.
Touche pierre.
Touche vote.
Engagez-vous !
Le monde vous sauvera.
Les défenses planétaires sont plus offensives que jamais.
L’invasion a déjà commencée.
Un hélicoptère a survolé et surveillé Paris le 31/12/05.


Circonstances atténuantes


- Des litres de sang sur les serpillières par sauvetage.
- Et prendre la peur du martyr.
- La prise d’otage d’un bébé avant noël.
- Une disparition d’amour par perte de portable.
- L’annonce de la mort d’un vieux.
- Pirates et insultes sur l’écran.
- La baignoire en rubis mou.
- Blanc ligament surgissant.
- Des jours de coma.
- Et le loup est dans mes bras.
- Il n’est pas le mal.
- Son mal est mon mal de vivre.
- Départ prévu pour tracer loin de la tragédie.
- 18h30, sonne le téléphone qui sait tout.
- Le plan c’est négocier ma liberté.

Under control


--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------L’ étau----------------------------------------------------------------------------------A la trachée---------------------------------------------------------------------------------------------------------------Miettes de lèvres mangées-----------------------------------Regard plafonné-------------------------------Mitrailleur------------------------------Sous-------------------------------------------Pire--------------------------------------------------------------------Soupire soupirail saoul-----------------------------------------------------------------Mon cul------------------------------------------------------------------------Sous-------------------------------------------Pire----------------------------------------------------------------Etire----------------------------------------------------------------Le pouls :-----------------------------------------------------------------------------------------------------Et les traits respirent------------------------------------------------------------------------------------------------------------J’étais derrière les traits----------------------------------------------A l’horizontal----------------------------------------------------------------------------------------------------A l’ombre--------------------------------------------------------------L’œil armé----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------A la couture des lèvres---------------Et les sœurs inertes--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------La salle herse--------------Le tout possible--------------------------------------------------------------------------------Mais le tout-------------------------------------------------------------------------------------Le tout a un problème------------------------------------------------------------------------Le tout est sous contrôle-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------













Se biograder


Peut avec le réel honneur
Enchâssant le songe pur,
mal écrire.
Le thym est les « je »
se branlent à la face de la littérature.
Qui demeure combattre les bibliothèques génocidaires ?
Quelques consacrés…
Le soleil, la lune etc.…
Mériter.
Se biograder à l’absolu
aux saisons de la seconde.
A la distance d’un instant



La cisaille de nacre
trace la section de l’ombre et de la lumière.
L’iris en errance.
Luciole et sacerdoce, en offrande,
l’onction d’huile.
Cheveux vanille.
C’est la rire dans les bois,
ce feu en soi,
feu de mort,
ou feu de vie,
qui rend toutes imperfections explosives,
comme la première.
Le sel et la soude insolitent quelques symboles,
flanqués de concept, là, par l’ironie du miroir.
Le serment de sang effectué
l’algésie salve l’orage en toute sérénité.








Quote


1. La contemplation chauffée à blanc.
2. Au féminin de feu, l’encre est psyché.
3. Vouloir s’asseoir sur ses fumées pythonisses.
4. Affiches défilant les désirs aux cieux des cités.
5. La couleur du bot est celle du masque des apparences.
6. Samedi, on dira, des gens se disent heureux.
7. Chaque maillon de la chaîne est une élévation, tôt ou tard.
8. Ces circuits ne prennent leur fin qu’en vie vive.
9. Vos habits vous cherchent, en colère, tous les matins.


7h00



L’arbre givré a élancé le ciel
sous les mille yeux éclatés de la nuit.
Des fenêtres tour à tour s’ouvrent de lumière.
Les chiens sortent leur maître pour aller lire le journal du trottoir,
pisser et chier.
L’orange attend son relais.
Dense peu à peu dense la circulation mécanique.
Quelque chose de sûrement bleu arrive…
Strygmus


Pour qu’elle vienne du cœur,
la courtoisie se lune sans décan.
Hécate et ses trois corps,
lors de la nuit,
chante avec les loups encirrés.
Des doigts sur son échelle
Frigorifient toute forme de radiateur.
L’ascenseur est certitude,
une nappe de musique possible,
à l’égal de toutes sonneries,
pour qu’elles viennent sans terreur,
la stratégie s’arme en un long strygmus.


GOD



- L’aura du lys a conquis mon âme.
- Respirer, remercier, aimer l’univers.
- Des doigts blancs ont quittés le clavier noir.
- Les draps me câlinent, je berce l’oreiller.
- 12h07, sa main triture mon sexe.
- La verge est dure et impatiente.
- Mon corps se laisse adorablement pénétrer.
- 10mn plus tard, sa semence est prête à l’éruption.
- Rien, jamais, ne suffit, malgré nos creux, lorsque le tout nous emplit.
- Son St Axe s’effondre, la main prend parole.
- Nécessité de prendre un flacon de même diamètre.
- Le flacon est si bon !
- La lune souriante écume mes lèvres.
- Il observe et pense pouvoir reprendre sa syntaxe…
- Et je jouie, je jouie, serrant le métal à l’aide de l’anneau.
- Acheter un god semble la meilleure façon d’honorer le St Axe.
- j’éteints la lampe de chevet.


Reportage



1. Avoir toujours envie de l’autre.
2. Sexes en coulisse, un des deux n’a plus de sang.
3. La parole pénètre l’oreille, l’acte n’a pas d’entrée.
4. Membres étoilent la matrice.
5. Moderne et stérile jusqu’au bout de la bite.
6. Toutes frustrations constituent le moteur cosmique.
7. Et la séduction s’érige en maîtresse ultime.
8. A la boucle du mensonge, la vérité fait le tour.
9. Petit garçon note sur son journal les vagues de la vie.

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